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Mon tour 1976
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9 août 2016

Etape 19 : Ste Foy la Grande - Tulle

C'est après quelques jours de repos en famille et en Bretagne que je reprends le fil de mon aventure.

Comme toutes les longues étapes, cette étape de plus de 200km est programmée sur deux jours et ces deux jours seront pour le moins contrastés.

Mercredi 3 Aout, dès notre arrivée de Bretagne, sur les coups de 13H30, je chevauche mon "cheval d'acier" (ou plutôt d'alu s'il faut être précis) sous la chaleur d'aquitaine. Les vignes défilent lors de la première heure, le relief est quasiment inexistant, la forme physique est bonne. Mais au bout de quelques bornes quasiment tout change, La route s'élève, la vitesse réduit et je commence à regretter les apéros et petit verres de blanc bus du coté de Quimper. Seule constante la température généreuse. Les rives de la Dordogne prennent le relais des vignes du Bordelais et les vignerons sont remplacés par des pagayeurs ou des baigneurs qui profitent des conditions estivales. Dans les petites routes de Dordogne on arrive à se perdre avec la voiture suiveuse (Papa est de retour). Les nombreuses possibilités entre les petits villages nous ont mis sur deux routes différentes. Un bon samaritain m'entendant à la recherche de la voiture m'offre spontanément de l'eau pour mes bidons. C'est là encore une confirmation sur ce tour. Il y a à l'égard des cyclo-randonneur une bienveillance de la part des riverains. Les voyageurs arrivent sans rien à vendre, ses poches ne sont pas bien grandes pour partir avec des choses alors ils ne font pas peur et évoquent en chacun de nous l'évasion. Après 120 km dans l'après-midi, c'est enfin l'hôtel. Je ne suis pas loin des crampes. Ce soir, c'est repos et protocole de récup (jambe en l'air, eau gazeuse, massage à l'arnica, douche chaude et coucher tôt)

Jeudi 4 Aout, la météo nous a prévenus : Aujourd'hui rime avec pluie. Et si sur le papier la fin d’étape n’est théoriquement pas trop dure (seules deux côtes sont répertoriées pour le trophée des grimpeurs) c'est en fait une multitude de côtes qui s'additionnent les une autres pour rentre le parcours bien difficile. La matinée répond à l'annonce météorologique : AVERSES EPARSES ce qui n'est pas très simple à gérer. On met l'imperméable, le soleil revient on le retire. Et ainsi de suite. Mais en fin de matinée les averses prennent le dessus et ...j'arrive déjà à Tulle fin de l'étape. La suite est donc une autre histoire.

Etapes en chiffres : 

Au total 223.6 km / 1930m de dénivelée positive.

Photos à venir

 

 

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